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Journées du patrimoine
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Les samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017, le temple au 28 rue Chanzy de La Roche sur Yon sera ouvert dans le cadre des Journées du Patrimoine de 10h à 13h et de 14h à 18h. Samedi 16 à 10h30 et à 15h30, et dimanche 17 à 14h30 et 16h30, aura lieu un exposé/débat sur le thème du Protestantisme: ce qu’il est, ce qu’il n’est pas…
Le samedi 16 septembre à 20h30 aura lieu au temple de La Roche sur Yon la première d’une série de trois conférences dans le cadre du 500e anniversaire de la Réforme. Celle-ci porte sur Martin Luther et la redécouverte des Écritures. (Participation aux frais : 5€)
Le conférencier est notre pasteur, Jacques Hostetter, D.E.A. de l’Institut d’Étude des religions et de la laïcité (Université Libre de Bruxelles), Master en Sciences criminologiques et en Théologie Protestante.
Les mouvements de Réforme, qui secouent l’Europe dès la fin du 14e siècle et qui vont aboutir à une scission au sein du christianisme occidental, trouvent leur origine dans un retour aux sources de la foi, c’est-à-dire une redécouverte des textes des origines, les Écritures judéo-chrétiennes.
Le terme de redécouverte est utilisé à dessein, parce que les Réformateurs n’estimaient, en aucune façon, être les premiers à comprendre le message biblique. Martin Luther et Jean Calvin, à plusieurs reprises dans leurs écrits, se réfèrent aux commentaires des Pères de l’Église, et notamment ceux de Saint Augustin.
Ce sont des érudits prêts à échanger leurs idées avec d’autres. Ainsi, Luther a entretenu une longue correspondance avec Erasme de Rotterdam et se laissait inspirer par la réflexion d’hommes de foi qui l’avaient précédé et qui commentaient les Écritures avec foi, enthousiasme et compétence.
Mais il faut être conscient que l’Église médiévale avait perdu de vue la primauté des Écritures sur toute autre considération et notamment celle liée à la puissance temporelle de l’Église, tant décriée par les Réformateurs.
En ce sens, la redécouverte du contenu des Écritures judéo-chrétiennes constitue, aux yeux des Réformateurs une réappropriation de l’essence même de la foi : la bonne nouvelle d’un Dieu père, en dialogue avec le monde, via les prophètes, d’une part, et via la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, d’autre part.
La Réforme tourne essentiellement autour de cela : l’affirmation que la divinité que nous sommes appelés à suivre est favorable à l’être humain, bienveillante à son endroit, toujours prête à pardonner et à offrir gratuitement un salut auquel nul homme et nulle femme, en dehors de Jésus-Christ, ne pourrait prétendre par son propre comportement.