Le Protestantisme

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« … à moins qu’on ne me convainque par des attestations de l’Écriture ou par d’évidentes raisons, car je n’ajoute foi ni au pape ni aux conciles seuls, puisqu’il est clair qu’ils se sont souvent trompés et qu’ils se sont contredits eux-mêmes, je suis lié par les textes scripturaires que j’ai cités et ma conscience est captive des paroles de Dieu. Il n’est ni sûr ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Je ne puis autrement, me voici, que Dieu me soit en aide ».

Ces paroles sont attribuées au moine augustin allemand et docteur en théologie Martin Luther, lors de sa comparution à la diète de Worms en 1521.

Les débuts du protestantisme sont généralement datés du 31 octobre 1517, lorsque Luther publie les 95 Thèses dénonçant les travers de l’Église catholique romaine comme la vente des indulgences, et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la foi.

La séparation entre le protestantisme et le catholicisme romain date donc du 16e siècle, mais il ne faut pas oublier que les « réformateurs », seulement désireux de corriger les erreurs de leur église, ne pensaient pas être obligés de la quitter. Force est de constater qu’au point de vue institutionnel, les divergences doctrinales se sont accentuées au fil des siècles. Cependant, il est heureusement possible aujourd’hui de vivre ces oppositions de manière sereine et enrichissante pour les deux parties.

 Cet article de notre pasteur Jacques Hostetter résume les points décisifs de cette opposition séculaire, et décrit succinctement les principes de base du protestantisme.

Jacques Hostetter conclut en faisant sien le propos du Professeur L. Gagnebin : « Finalement, la meilleure définition que l’on puisse donner du protestantisme sera toujours celle du protestantisme que l’on vit personnellement, de manière concrète, quotidienne, au cœur de son existence et au cœur de son cœur… » (« Le Protestantisme: ce qu’il est, ce qu’il n’est pas » – La Cause, Paris 1984, p. 40)

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